La petite histoire de la méthode du Kanban
Kanban
performance
L'histoire du Kanban
Après la seconde guerre mondiale Toyota médiatise une vision stratégique pour faire redémarrer l'économie japonaise.
Taiichi Ōno met au point un système de gestion de l'entreprise simple mais extrêmement efficace, consistant à :
• réduire les gaspillages;
• maintenir une qualité optimale des produits tout au long de la chaîne de production;
• éviter l'offre excédentaire. Si certains modèles de voitures se vendent moins, il faut en réduire la taille des séries, ce qui implique une baisse des stocks. Les voitures et les pièces sont fabriquées pratiquement à la demande. C'est la production à flux tendu (ou production «juste à temps», ou «méthode kanban»;
• prendre en considération l'avis des employés puisqu'ils sont les principaux intervenants dans la méthode: ceux-ci participent au diagnostic des problèmes et à leur résolution;
• améliorer le système de façon continue en une dynamique interne qui intègre tous les acteurs concernés, de l'opérateur à l'ingénieur.
Pourquoi appliquer cette méthode dans Traction?
Un tel système d'organisation permet un décloisonnement des fonctions et des responsabilités.
Alors que la majorité des entreprises optent pour un système à flux poussés, qui tient peu compte des demandes des consommateurs, la méthode
du Kanban impose un système à flux tirés, déclenché par la demande initiale provenant du client.
La méthode Kanban n'est donc ni plus ni moins que la commande d'un client qui active le processus de vente. Suite à sa demande, le client sera tiré vers sa prise de possession, étape par étape, par chaque intervenant dans le processus.